Les médecines douces, une aide à la conception ?

Poussin a eu 2 ans et demi et depuis sa naissance, j’ai très envie d’être de nouveau enceinte, peut être le fait de sentir mon ventre tout vide alors que mon coeur est, quant à lui, tout plein de cet amour que j’ai pour lui…  Pour Poulet, il était trop tôt, il souhaitait attendre que son fils soit plus grand, ce qui est tout à fait compréhensible.

Nous avons donc attendu, puis en septembre dernier, nous nous sommes dit que le bon moment était arrivé !! (Ô joie !!) Malheureusement, des ennuis de santé nous ont obligés à repousser, à 2 reprises, ce beau projet qui est le notre…

Cependant, à l’heure qu’il est, nous sommes bel et bien dans les essais de conception. Certes, nous voilà repartis à zéro, mais j’ai de nouveau des rêves plein la tête, et l’espoir chaque mois de ne pas voir arriver ce qui me ferait dire que mon ventre est encore vide.

Seulement voilà, j’ai aussi des tas d’interrogations : Et si ça ne marchait pas ? Si nous n’arrivions pas à « créer » la vie une 2ème fois ? Après tout, nous avons pour exemple un couple d’amis qui essayent de donner un petit frère ou une petite soeur à leur 1er enfant, depuis plus de 4 ans maintenant…

Et je suis tombée sur un article du magazine Famili d’octobre-novembre 2011 intitulé : « Ostéopathie, acupuncture, nutrithérapie et homéopathie, elles boostent la fertilité », j’ai donc été naturellement attirée par cet article très intéressant.

Devenir parents n’est pas si facile. Aujourd’hui, on estime que 10 à 15 % des couples consultent un médecin au moins une fois  dans leur vie pour un problème d’infertilité. Dans ce douloureux constat, l’homme et la femme sont à égalité, les anomalies du sperme concurrençant, entre autres, les ovulations capricieuses. Mais dans 20 % des cas, il s’agit d’une infertilité inexpliquée (ou idiopathique) : aucune cause organique réelle n’a été trouvée par la médecine, et pourtant la  grossesse n’arrive pas. Quelle que soit la situation, commence alors le « parcours médical du combattant » en quête d’enfant.

On n’en a pas toujours conscience, mais pour concevoir un bébé, le corps – et  la tête – de l’homme et de la femme doivent être au mieux de leur forme. Améliorer son hygiène de vie (on vous le redit, le tabac altère la qualité du sperme, diminue la fertilité féminine et amoindrit l’efficacité des inducteurs d’ovulation), manger le plus sainement possible, lutter contre le  stress, ne pas se bloquer sur son désir d’enfant est essentiel… même quand on n’a pas de problèmes connus d’infertilité !

On ne vous racontera pas  d’histoires. Les « méthodes douces » ne sont pas magiques et aucune n’a fait l’objet d’évaluations scientifiques. Elles seront totalement  inutiles si les trompes de la femme sont bouchées ou si le sperme de l’homme ne contient pas, ou trop peu, de spermatozoïdes. En revanche, dans d’autres cas, elles peuvent, chacune pour des raisons diverses, être une aide précieuse et stimuler la fertilité. Ont-elles également un effet placebo ? De plus en plus de femmes font appel à ces méthodes douces, parfois parallèlement à une aide médicale à la procréation. Elles les apprécient, ne serait-ce que par l’écoute qu’elles procurent, ce qui n’est pas toujours vrai dans les services d’assistance médicale à la procréation.  »

Effectivement, faire un enfant n’est pas une chose facile, nous entendons souvent qu’il ne faut pas y penser, qu’il ne faut pas se focaliser dessus, facile à dire, mais pas facile à faire ! Et si parfois le psychologique joue un rôle important dans le problème de conception, souvent, il s’agit d’un problème autre, même si ce problème n’est pas forcément quelque chose de grave… Mon gynécologue m’a dit il n’y a pas longtemps : « c’est normal que vous ne pensiez qu’à ça, et en réalité, ça ne joue pas tant que ça ! »

Alors, pour les « petits problèmes » qui peuvent freiner le processus et empêcher la petite graine de s’implanter ou de s’accrocher, il y a des méthodes douces, comme ils nous l’annoncent dans l’article. Mais quelles sont-elles ? Et à quoi servent-elles ?

  • l’acupuncture :

Cette médecine d’origine chinoise s’intéresse à l’individu dans sa globalité. Pour elle, la bonne santé résulte d’un équilibre entre l’énergie qui est en nous et celle qui nous est apportée par l’environnement. Une énergie insuffisante, bloquée ou mal répartie (suite à des émotions, des inquiétudes…) crée un déséquilibre, entraînant la maladie. En posant des aiguilles sur des endroits spécifiques du corps, l’acupuncteur agit sur les flux énergétiques, qui se déplacent selon des trajets précis (les  méridiens). Qu’est-ce que l’acupuncture peut faire pour vous ? 
Elle est idéale dans les cas d’infertilité  fonctionnelle, c’est-à-dire quand les médecins n’ont pas trouvé de lésion organique ou de troubles hormonaux majeurs pouvant expliquer l’absence de grossesse. L’acupuncture est efficace en cas de troubles de l’ovulation (elle est retardée, ou l’on n’en connaît pas la date) et pour la régularité des cycles, essentielle quand on veut concevoir un bébé. Cette discipline peut agir sur la qualité de la glaire cervicale (présente dans le vagin, elle permet aux spermatozoïdes de progresser jusqu’à l’utérus) et sur la muqueuse utérine  (l’embryon n’arrive pas à s’accrocher, la nidation se fait difficilement). Dans ce dernier cas, les fausses couches à répétition sont fréquentes. L’acupuncteur prépare aussi le corps à la fécondation in vitro. La pose d’aiguilles permet notamment de diminuer la réactivité de l’utérus au moment de la réimplantation de l’œuf. Et donc de contribuer à la réussite d’une FIV.

Pendant combien de temps ? 
Lorsque les cycles sont réguliers, deux séances d’acupuncture par cycle suffisent. D’après le Dr Rempp, lorsqu’une grossesse survient, c’est après trois à six mois de traitement. En cas d’échec, celui-ci est arrêté pendant quelques mois et repris ensuite. Enfin, les troubles de l’ovulation demandent souvent un traitement plus long.

Où trouver un spécialiste ? 
Association française d’acupuncture, 3, rue de l’Arrivée, 75749 Paris Cedex 15. Tél : 01 43 20 26 26.  »

  • L’ostéopathie :

Cette technique manuelle traite l’ensemble du corps comme un tout indivisible. Pour bien fonctionner, les articulations, les os, les tissus et les organes doivent « bouger » harmonieusement.

Qu’est-ce que l’ostéopathie  peut faire pour vous ?
Elle est efficace lorsque les difficultés de conception sont liées à des causes « mécaniques ». Toute malposition ou déséquilibre du bassin (à la suite d’un accident, mais aussi  après un premier accouchement quand le sacrum n’est pas revenu à sa position initiale) tend les ligaments qui vont comprimer les vaisseaux et l’artère  nourrissant l’utérus. Il s’ensuit alors une hypovascularisation de ce dernier qui rend la muqueuse moins apte à « accrocher » l’embryon. Résultat : la nidation aura du mal à se faire même si la fécondation a eu  lieu. De même, lors d’une stimulation ovarienne, une bonne vascularisation de  l’utérus ne peut que faciliter le « transport » des hormones là où elles sont nécessaires. Dans des cas d’adhérences dues à des infections gynécologiques ou parfois à une épisiotomie, l’ostéopathie urogynécologique  (manipulations par voie génitale ou anale) assouplit le périnée, redonne de la  mobilité aux ovaires, aux trompes et à l’utérus, et peut avoir un effet positif  sur la fertilité. Chez l’homme, un bassin mal positionné  entraîne une moins bonne vascularisation de l’appareil génital et une moindre production de spermatozoïdes.

Pendant combien de temps  ?
Une à trois séances suffisent pour travailler sur le corps et rendre fonctionnel l’axe cranio-sacré, qui va du crâne au sacrum. En effet, l’hypophyse, une glande reliée à la partie antérieure du cerveau, secrète des hormones jouant un rôle dans l’ovulation.

Où trouver un spécialiste ? 
Registre des ostéopathes de France au 05  56 18 80 44.  »

  • La nutrithérapie :

C’est une méthode qui cherche à optimiser la santé, améliorer les performances physiques et intellectuelles, retarder les effets du vieillissement et prévenir les risques de maladie par une alimentation appropriée et/ou une supplémentation  en nutriments. « Nous sommes ce que nous mangeons », telle est la devise de la nutrithérapie.

Qu’est-ce que la nutrithérapie peut faire pour vous ?
Des études montrent que des déficits en minéraux et en vitamines peuvent être à l’origine d’infertilités féminines et masculines. Dans ce cas, une diététique sur mesure optimise les chances  degrossesse. Le zinc (à trouver dans les fruits de mer, les  sardines, les légumes secs…) est «le» minéral de la fertilité  masculine car il participe à la fabrication et la vitalité des  spermatozoïdes, et les autres antioxydants (vitamines C et E, caroténoïdes, sélénium) protègent de certaines fausses couches. Des docteurs racontent  l’histoire de cet homme qui a vu son taux de spermatozoïdes remonter de façon spectaculaire après un traitement ! Chez les hommes comme chez les femmes, le magnésium (dans les fruits de mer, les fruits secs) augmente le taux de fertilité comme la vitamine B9 (asperges, épinards crus, viandes) et la B12 (foie, poissons). La vitamine B6 (jambon, poulet, levure de bière) participe à l’assimilation du magnésium. Quant aux oméga 3 (essentiellement dans l’huile de  colza, l’huile de noix et les poissons gras, tels que la sardine ou le saumon), ils facilitent toutes les opérations cellulaires en fluidifiant les membranes  des cellules. Que des bonnes choses quand on veut concevoir un  bébé…

Pendant combien de temps ?
Après avoir fait faire un bilan sanguin aux deux membres du couple, le médecin généraliste prescrit une supplémentation en nutriments. Le traitement dure de trois à six mois. Vous devez également veiller à avoir une alimentation saine et variée (fruits, légumes frais, « bonnes » graisses…) et éviter autant que possible les toxiques environnementaux (tabac, certains produits d’entretien…). Sachez aussi que la grande maigreur ou l’obésité peuvent perturber l’ovulation et donc la fertilité.

Où trouver un spécialiste ? 
Société de médecine nutritionnelle, BP 60151, 14804 Deauville Cedex. Tél : 02 31 14 49 33.  »

 

  • L’homéopathie :

Cette médecine se fonde sur trois grands principes. Une substance qui provoque chez une personne saine certains troubles est capable de guérir ces mêmes troubles chez une personne malade. C’est la loi de similitude. Les substances utilisées (animales, végétales ou minérales) le sont à très faible dose sans perdre leur efficacité : c’est le principe de l’infinitésimalité. Enfin, l’homéopathie est une médecine qui traite la personne tout entière et pas  seulement la maladie, d’après le principe de globalité.

Qu’est-ce que l’homéopathie peut faire pour vous ?
Comme l’acupuncture, l’homéopathie est efficace uniquement dans les cas d’infertilité fonctionnelle. Elle permet de régulariser les  cycles (après l’arrêt de la pilule, par exemple) et d’améliorer l’équilibre hormonal (notamment lorsqu’il n’y a pas d’ovulation) ainsi que la qualité de la  glaire cervicale. Elle favorise également la nidation de l’œuf dans la muqueuse utérine. L’équilibre hormonal étant sous la dépendance du psychisme, un traitement de fond en fonction de la personnalité de la femme en complément est  également prescrit. Avant une FIV (fécondation in  vitro) et dans les semaines suivantes, l’homéopathie traite efficacement le stress et l’angoisse des femmes qui la vivent  comme un traumatisme.

Pendant combien de temps ?
Trois à six  mois de traitement, au moyen de granules deux fois par jour (le traitement de fond est à prendre uniquement le week-end), permettent d’obtenir, dans un grand nombre de cas, une grossesse.

Où trouver un spécialiste ?
Syndicat national des médecins homéopathes français, 79, rue de Tocqueville, 75017 Paris.  »


Bon, nous n’en sommes pas là, mais je trouve ça rassurant quelque part, qu’il existe des solutions à « essayer » (après tout, qui ne tente rien n’a rien !) avant de passer à des traitements plus lourds.

Mais j’aimerais quand même savoir si ces méthodes fonctionnent, car il s’agit de « médecines » reconnues, dans le sens où elles ont fait leurs preuves dans d’autres domaines que celui de la conception, mais par exemple, je ne connaissais pas la nutrithérapie…

Si vous êtes tombées enceintes « grâce » à une de ces méthodes, ou si vous pensez que ça vous a aidé, et si vous voulez m’en parler ?!

Enfin, l’important n’est pas la façon de faire, mais de mettre au monde un beau bébé en bonne santé !!!

Maman Poussinou

 

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